Ce blog est un assemblage de pensées, fruits de mes expériences et de mon vécu. On y trouve à la fois une part personnelle, sous forme de récit, et d'autres articles plus "hors du temps", à savoir réflexions, essais, poèmes, ou nouvelles... Peut-être que certaines choses sont un peu terre-à-terre, mais j'essaye ici de transmettre les sentiments de la façon la plus spontanée possible. L'objectif du blog est donc de partager quelques pensées "au naturel", probablement discutables, sans prétention, sur le malaise humain en général, mais aussi sur le bonheur, et enfin, des choses assez vastes telles que l'amitié, le mensonge, l'amour, la confiance, la tristesse, la nostalgie... Bonne lecture !

samedi 10 septembre 2011

Sourires

Le sourire perd de sa valeur et de son charme. Chez certains, il est utilisé à outrance, symbole social dénué de sens, on sourit un peu pour un rien, on se force... on le fait pour faire bon effet.

Même dans le malheur, on arrive à sourire, souvent pour rassurer ses interlocuteurs. On esquive les sujets sensibles, ceux qui mettent mal à l'aise, par un "tout va bien" accompagné d'un sourire. Et le pire, c'est que certains y croient. Même face à la mort, on peut esquisser un sourire cynique, alors que signifie t-il, au final, ce mouvement de lèvres ?

Pourtant, la chaleur d'un sourire sincère est incomparable. Le réel sourire de réconfort, accompagné d'une certaine lueur dans le regard, ne trompe pas. Mais il se raréfie, celui-là.

Encore un signe de nos relations fades et édulcorées ? Un symbole de notre incapacité à exprimer nos sentiments, faute à une trop grande rigidité sociale ?

La sincérité se perd, non pas parce que les gens ne ressentent plus rien, mais parce qu'il n'est plus "politiquement correct" d'ouvrir son coeur aux autres.

3 commentaires:

  1. Effectivement, la sincérité se perd, mais pas simplement en raison du "politiquement correct". Si les gens sont de moins en moins sincères, c'est aussi par méfiance. Il suffit de se confier maladroitement à quelqu'un en qui l'on croit pouvoir placer sa confiance pour être la cible de regards moqueurs de la part de gens qui ne sont pas censés être au courant le lendemain. Je pense que ce genre d'expérience amène à se renfermer sur soi.
    Dans le cas plus spécifique du sourire, je suis d'accord avec toi : rares sont ceux qui éclosent spontanément. Parfois, on sourit juste pour faire plaisir mais le coeur n'y est pas ; d'autres fois, on le fait parce que les conventions le veulent. Il arrive également qu'on s'y force dans l'espoir qu'on se sentira mieux, et cela fonctionne si l'on parvient à aller jusqu'au bout de son sourire. Mais alors celui-ci devient sincère, s'il influence réellement notre état d'esprit.
    Bref... c'est juste une ou deux réflexions qui me viennent suite à la lecture de ton texte. En tout cas, il est très intéressant.

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  2. Eryndel parle de méfiance - je suis d'accord avec elle.

    Or, un sourire, un vrai, peut amener tellement de bonheur (je l'évoque dans mon texte Tes mains dans les miennes, d'ailleurs ;-) ).

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  3. Tiens donc ! J'irai voir ça, demain, Olivia !

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